L'édito

Nous revoilà pour cette nouvelle année scolaire, avec votre journal préféré qui revient sous une nouvelle formule. En effet, celui-ci en plus d’innover dans sa mise en page paraîtra tous les mois sous un nouveau titre. Notre équipe de "propagandistes" seront chargés de vous dénicher des infos aux 4 coins du globe. De plus, nous suivrons l’évolution technologique dans le domaine de la manipulation des masses en ouvrant un blog reprenant les grandes lignes du journal afin que vous puissiez y laisser d’éventuelles critiques, réaction ou plus certainement vos approbations.

Pour le néophyte, nous signalons que la Pravda (vérité en russe) a été l'organe du Parti communiste soviétique (1918-1991) et qu'Anastasie (et ses ciseaux) symbolise généralement la censure de la presse.


lundi 8 décembre 2008

MESRINE, prince des truands


MESRINE, RENAISSANCE MAIS PAS REHABILITATION

Ces derniers temps on peut entendre le nom de Jacques Mesrine un peu partout. Récemment, deux films sont sortis en salle (22 oct. et 19 nov.), et racontent sa vie, dans le rôle de Mesrine l’acteur français Vincent Cassel.

Jacques René Mesrine est né le 28 décembre 1936 et est tué par la police le 2 novembre 1979 à Paris. C’est un gangster français, surnommé « L’homme aux milles visages», surtout célèbres pour ses braquages de banques et ses évasions de prison. Il est déclaré « ennemi public numéro 1 » en France durant les années 70.

Issu d’une famille assez aisée, il suit une scolarité normale mais il n’aime pas l’école et est renvoyé de son lycée pour cause de violence. Par la suite, il s’engage dans la guerre d’Algérie, cette expérience qui l’a profondément marqué. Il débute sa carrière de malfrat dès 23 ans. Il est condamné une première fois à 18 mois de prison pour port d’armes en 1962, peu après son mariage avec la future mère de ses enfants. Lorsqu’il est relâché il décide de quitter le crime et devient architecte d’intérieur mais il perd son travail et « replonge ».

Reprise d’activité, plusieurs braquages en Suisse et en France et c’est suite à cela que sa femme le quitte et leurs trois enfants sont confiés aux parents de Mesrine.

Début 68, il s’enfuit avec Jeanne Schneider au Canada, une call-girl dont il a abattu les souteneurs. Le couple se lance alors dans la grande criminalité. En juin 1969, le duo fuit et franchit illégalement la frontière des Etats-Unis, mais il est arrêté et extradé vers le Canada où il est condamné pour meurtre et kidnapping.

Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de St-Vincent-de-Paul avec 5 autres détenus, sa cavale est marquée de plusieurs méfaits, notamment 4 braquages de banques. Quelques mois plus tard, accompagné de Jean-Paul Mercier, rencontré en prison il passe un court séjour à New-York, après d’autres braquages à Montréal et fuit au Venezuela.

Mesrine retourne en France en décembre 1972, où il commet encore des délits, arrêté encore ; il est condamné à 20 ans de prison. En juin il s’évade du tribunal en prenant en otage le président du tribunal. Il fait une courte pause d’un mois en juillet 1973, puis reprend les crimes pour refaire une pause de 2 mois, mais revient en braquant deux banques coup sur coup.


En septembre il est arrêté, et c’est pendant son séjour en prison qu’il écrit son autobiographie. En 1977, il est condamné à 20 ans de prison et c’est à partir de là que commence son combat pour la suppression des QHS. Il s’évade en 1978, et durant l’année qui suit il continue alors sa vie de criminel.

Fin octobre 1979, Mesrine est au volant de sa voiture aux côtés de sa compagne. Juste devant se trouve un camion bâché qui cache alors des tireurs et il est abattu par 18 balles.

La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense vis à vis de la police. De plus, bien qu’il fut un des plus grand gangster français, fascinant et inspirant de nombreux artistes. On ne sait pas s’il faut détester Mesrine, ou l’apprécier en faisant l’impasse sur ses crimes, et on le considérant comme un homme intelligent allant au bout de sa révolte.


Marie